Les chenilles processionnaires sont de retour
Cycle d’évolution
Là, elles subissent leur métamorphose et ressortent sous forme de papillons fin juin début juillet.
Risques pour l’homme et les animaux
Ces chenilles possèdent des poils urticants microscopiques qu’elles libèrent à la moindre alerte au gré des vents. Ces poils viennent se fixer sur le sol, les vêtements, la peau, les fosses nasales, la bouche et agissent comme les piqûres d’orties. Les personnes allergiques, les enfants et les personnes âgées sont les plus vulnérables. La langue peut enfler et gêner la respiration. Les chiens qui ont toujours la truffe au sol peuvent être touchés. Consulter un médecin à la moindre alerte d’octobre à mai.
Les accidents causés par le contact avec les soies urticantes des chenilles processionaires du Pin constituent une pathologie saisonnière bien connue des médecins et en médecine vétérinaire.
Procédés d’élimination
Dans le courant du mois d’avril, vous aurez certainement l’occasion de découvrir des colonies de chenilles quittant les arbres pour s’enfouir sous terre. Ne les approchez pas et laissez-les s’enterrer : c’est le meilleur moyen pour qu’elles emportent avec elles leurs poils urticants.
– échenillage mécanique délicat (c’est-à-dire sans jeter les cocons au sol même s’ils sont vides, ils contiennent des soies urticantes).
– Surtout pas d’insecticide qui polluent durablement le milieu avec la mort des chenilles qui libère des myriades de soies urticantes invisibles.
– Ne pas les brûler, ce qui est pire que tout car les soies sont mises en suspension (inflammation du système respiratoire).